Quelque part dans la salle du trône des héros. 14 Février, journée placée sous le signe de l’amour selon les coutumes des vivants. En quoi cela devait avoir un impact sur nous mort ? Je ne comprenais pas réellement ce manifestement. D’accord, il était clair que nous aimions nous sentir vivant dans ces instants-là, mais à copier constamment ces humains qui eux sont en vie, nous perdîmes parfois notre âme d’héros. Personnellement, je préférai m’entraîner pour une future invocation. Prêter mes pouvoirs, même infime soit-il me rendait heureux. En attendant, j’avais décidé quasiment à contre cœur d’accepter de jouer le jeu à cette mascarade héroïque, avec un peu de chance j’allais trouver un simple partenaire pour s’entraîner ce qui serait plus que génial.
A part, le combat dans ma précédente vie, je n’avais pas forcément connu beaucoup de chose et le simple sentiment d’amour m’était carrément étranger. Alors célébrer un sentiment qui m’était inconnu était assez difficile à concevoir. Surtout que c’est de ce que j’ai lu pour la plupart du temps un sentiment ravageur et éphémère qui fait tourner la tête à plus d’une personne. Au final, j’avais tiré mon petit papier à qui je devais faire un cadeau. Un nom dessus écris, un nom que je connaissais vaguement, car elle était une héroïne d’une autre culture que la mienne. Une héroïne de la culture celte et irlandaise. Scàtach, la reine et magicienne qui venait de l’Irlande. Pays dont je ne connaissais rien à part son nom. Elle était très belle, mais ses pouvoirs étaient très redoutés. J’aurais aimé lors d’une guerre du St Graal pouvoir affronter cette demoiselle. Le combat aurait été plus qu’intéressant. En plus, elle était de la classe Lancer tout comme moi. En attendant, j’avais beau savoir quelques traits sur la demoiselle. Je devais lui offrir un présent afin de me manifester comme cet ange de la st Valentin, ce Cupidon qui serait appelé dans certaines mythologies. Comme celle d’Achille.
J’avais simplement écouté ce qu’on m’avait dit. Une simple boîte de chocolat. Je ne savais pas réellement quel goût le chocolat avait, j’ai pris un assortiment de plusieurs gouts. Il y en aurait bien un qui lui plaisait. J’attrapais ma lance, on ne sait jamais avec un peu de chance au lieu de parler, elle préférait une petite joute entre nos lances ce qui serait pour moi une grande bénédiction. Je me dirigeais dans la salle à la recherche de cette femme. Elle n’était pas dans la cohue, elle n’était pas présente. Mon regard se vue périphérique, je l’entraperçu un peu éloigner du groupe, elle semblait s’entraîner et j’étais plutôt content de voir ceci. Elle n’avait pas l’air d’apprécier cette réunion grotesque. Je me dirigeais vers elle, l’air nonchalant et un brin timide, car je ne savais pas trop comment ça se passait. Lorsque j’arrivais à sa hauteur, sans dire un mot je tendais mon présent et la regardait simplement dans les yeux. La lance dans mon autre bras, j’attendais de voir si elle attendait de moi, un mot ou quelque chose avec. Je n’étais pas très adepte des mots, je n’étais pas vraiment adepte des relations sociales simplement, je préférais le combat pour exprimer mes sentiments. Je ne voulais pas lui faire peur non plus. Je lui tendis également le petit papier avec son nom dessus pour simplement lui exprimer que j’avais tiré son nom. J’attendais sa réaction.
Petite image de Karna qui attendEmi Burton